Youssef croit au renouveau démocratique avec Maghreb pluriel

Nous n’avons pas été accueillis par les gens de Maghreb pluriel, plus que cela, nous avons été adoptés et même hébergés !! Nous ne les avons pas seulement croisés : nous nous sommes réellement rencontrés, nous avons bossé ensemble en parlant de méthodes, de projets et aussi des rêves d’un autre monde.

Maghreb pluriel : l’appellation à elle-seule nous paraît transporter de la poésie, de l’engagement politique et une vitalité culturelle. Quand on ajoute le sous-titre « Changement et développement pour une citoyenneté responsable et solidaire pour un développement régional intégré », on s’éloigne un peu de l’élan poétique (et encore ça pourrait se discuter !) mais notre passage au sein de l’association nous a montré l’ inverse : le souffle poétique ne se tiendra jamais bien loin, glissé dans les sourires et les originalités de chacun et prolongeant toujours les moments de travail et d’échange collectifs. Avec peut-être autant de poésie que d’ambitions et d’objectifs dont nous pouvons encore mesurer le bien-fondé et la carrure. Notre passage était vraisemblablement une occasion pour donner du souffle, agiter, interpeller, questionner les participants et sympathisants de Maghreb pluriel, qu’ils soient agriculteurs, paysans, jeunes, élus locaux, enseignants...etc .

C’est Youssef Azzam, le coordinateur général de l’organisation qui, fidèle à sa fonction, a tout coordonné ! Des explications, aux traductions, à l’organisation des rencontres et même parfois jusqu’à l’orchestration musicale... Ce portrait n’arrivera pas bien sûr à fournir un aperçu de tous les échanges que nous avons eus avec eux mais voici l’essentiel.


Maghreb pluriel est une jeune ONG qui a vu le jour en avril 2002. Nous sommes un mouvement citoyen qui cherche à promouvoir l’implication de chacun dans le développement de la société régionale, la participation et la formation des citoyens et des dirigeants pour leur permettre de conduire les mutations qui se préparent ici. Les valeurs que nous poursuivons sont celles de la citoyenneté, du pluralisme, de l’égalité et de la solidarité.


Quelles est la situation ici et quelles sont les mutations en cours ?

Il y a tout d’abord la mondialisation : comme tous les autres pays, le Maroc s’inscrit dans la globalisation des échanges. Un exemple simple : le Maroc vient de signer un accord commercial avec les Etats-unis pour les échanges de produits agricoles. La souveraineté alimentaire du pays est menacé et les petits paysans vont en subir les conséquences. Nos structures sociales sont encore primaires et sont peu adaptées au degré de compétition imposé. Secundo, les inégalités commencent à peser lourd. Nous avons des déséquilibres structurels à l’intérieur du pays qui viennent des choix de développement : c’est le cas entre certaines régions, entre différents secteurs de l’économie et entre milieux et catégories sociales. Tertio, la scène politique et les élites traditionnelles ont perdu beaucoup de leur crédibilité, l’intégrisme progresse. Les rapports sociaux s’affaiblissent, nous voyons de nouveaux phénomènes d’exclusion. La rupture se fait de plus en plus sentir entre les élites dirigeantes et la population.

Du coup que se passe-t-il ? Et bien c’est l’abandon et le désintérêt important de la part de la population, même instruite, et de la jeunesse. D’un autre côté, il y a pas mal d’associations ici. La région est dynamique. Mais par manque de moyens logistiques et financiers, de dispositifs de travail, l’action associative est encore à fond de cale, peu visible et encore trop dans l’amateurisme.

Il faut voir également que notre secteur d’intervention, la région Sous-Massa-Draâ, c’est à dire un rayon de 150km autour de la ville de Taroudannt, est un des ensembles les plus pauvres du Maroc. De plus, il est frappé par la sécheresse et les modes de production demeurent rudimentaires.



Cette situation et sa prise de conscience est à l’origine de Maghreb pluriel ?

Oui en grande partie. C’est dans ce contexte global que nous nous inscrivons. C’est cela qui nous a fait avancer et nous nous sentons la responsabilité de contribuer à changer cette situation qui est loin de nous contenter. Nous avons perçu ces problèmes de fond et nous sommes un peu des utopistes qui poursuivent une rénovation !

Notre projet est le fruit de nombreux débats et réflexions qui ont eu lieu ici sur Taroudannt. Il y a avait eu deux autres moments symboliques et fondateurs auparavant :


- en 2002, le pari de faire venir à Taroudannt le groupe engagé fortement à gauche, de tradition gnawa, Nass el Ghiwan (les gens en transe en arabe) . Il n’était pas revenu ici depuis 23 ans et nous les avons fait revenir en pariant sur les recettes positives du concert et avec 200 dirham en poche !! Ca a marché, beaucoup de monde est venu. Ce souvenir est grandiose !


- puis en 2003, en organisant une rencontre entre un membre politique de la Gauche Socialiste Unifiée, Ahmed Harzni, et Mustafa Almoutasim, un islamiste démocrate. Une rencontre des extrémités qui a montré somme toute des convergences et qui a fait tâche d’huile parmi tous les groupes d’opposition. Nous avons alors compris qu’il était possible de faire quelque chose.

Le congrès constitutif d’avril 2002 a été pour nous une sensation très forte d’écho et de concordance avec d’autres personnes et d’autres acteurs. Maghreb pluriel provient de la pluralité des préoccupations et des apports du mouvement associatif de Taroudannt. En cela, nous sortons des logiques classiques de partis politiques, de querelles de chapelles et de repli sur des spécificités et des divergences qui nous ont trop longtemps dominés ici. Un de nos mots-clés est la recherche de convergence. Les cinq fondateurs de Maghreb pluriel se retrouvent dans son secrétariat général.


En effet ça n’est pas rien : dépasser les clivages, les blocages, ce qui divise....

Oui, il nous faudrait un véritable projet de société ré-unificateur comprenant les différentes formes d’organisation de la société civile et nous permettant de mettre en route les changements. C’est notre quête.


Effectivement c’est plutôt ambitieux ! On nous a parlé lors de nos rencontres au Maroc auparavant des modèles en place dans les pratiques et dans les têtes pour le développement social et agricole. Que préparez-vous en ce moment ?

Effectivement, pour faire changer les choses, il faut sans doute commencer par changer les idées et nos façons de concevoir.

Nous travaillons actuellement sur la création d’un centre régional pour le développement démocratique. Nous le voyons tout d’abord expérimental dans la région de Taroudannt puis élargi à toute la région Sous-Massa-Draâ.


L’idée est de contribuer à former des cadres associatifs et des leaders sociaux en mettant l’accent sur les moyens et les méthodes de gestion des réseaux et des associations, la production d’intelligence collective et l’échange des connaissances sociales ou techniques (animation, montage de projet, usages du web, gestion comptable et financière, gestion de la mémoire). Le centre serait un espace de dialogue et un relais local pour les leaders associatifs, les entrepreneurs et les personnalités politiques. Il serait un outil de mise en réseau et de concertation des associations locales et d’élaboration d’une parole commune et de propositions orientés vers les thèmes du développement intégré, du renouvellement de la vie politique, du renforcement des processus démocratiques mais aussi de thèmes plus immédiats : la situation des femmes, l’enfance, les micro-initiatives économiques et l’appui à la création d’entreprise, l’alphabétisme. Ce sont des thèmes que nous avons déjà identifiés.

C’est un projet sur quatre ans et nous pouvons nous appuyer sur un large réseau de relations au sein des médias, des intellectuels, du mouvement associatif et politique. Nous avons construit un plan de financement et nous cherchons des bailleurs de fond. Nos partenaires actuels sont le service de Coopération et d’Action culturelle de l’Ambassade de France, la fondation Mohammed V, la fondation Friedrich Neumann, l’US AID et l’AMSED.


Dis-nous, tu as l’air de travailler à plein temps sur ce projet ! Comment ça se passe pour toi ?

Je suis un peu la tête chercheuse, la tête pensante et l’explorateur de Maghreb pluriel ! Je prends souvent mon baluchon, mon carnet de bord, mon stylo et quand je ne vais pas voir des institutions dans la capitale et les grandes villes, je vais dans les campagnes voisines rencontrer les agriculteurs, leur famille et j’écoute tout simplement. Rien que cela pour les exploitants, c’est énorme. Certains sont repliés sur eux-mêmes, complètement enclavés. Comment leur proposer de travaiiller ensemble dans ces conditions. Je reste une nuit avec eux et je repars le lendemain. Je me sens proche d’eux.

Vous savez depuis 1988, je suis exploitant agricole moi-aussi. J’étais journaliste auparavant. Il fallait que je quitte ce métier que j’aimais bien pourtant pour les relations qu’il m’offrait, mais je ne parvenais à m’exprimer, à défendre quelque chose. J’étais déjà militant mais je me suis aperçu que mon militantisme était à côté de la plaque ! J’ai vu que les paysans sont tous confrontés aux mêmes problèmes. En même temps, il y avait de l’agitation cérébrale consécutive de la chute du mur de Berlin et j’ai réformé mon action militante. Aujourd’hui, je trouve pas mal d’idées dans les oeuvres de Louis Althuser, Maurice Dobb et Maurice Godelier un anthropologue.


C’est aussi à ce moment là que tu découvres l’Alliance pour un monde responsable pluriel et solidaire ?

Oui, j’ai suivi les travaux de l’Alliance pour un monde responsable pluriel et solidaire et j’aimerais que vous nous présentiez samedi prochain l’Assemblée mondiale de citoyens et quelques éléments sur le Forum social mondial. Sur le plan des méthodes et du processus, c’est quelque chose qui est au coeur de ce que nous faisons. Nous voudrions profiter de votre passage pour organiser une réunion publique avec Maghreb pluriel et d’autres invités, et également vous emmener voir des agriculteurs sur Daakila à 15km à l’est de Taroudannt, et d’autres qui sont en difficultés suite à l’implantation d’un barrage hydraulique.


Je suis très demandeur pour connaître d’autres initiatives qui poursuivent les mêmes finalités que la nôtre. Les méthodologies dont vous parlez m’intéressent également et ont une place très importante dans l’action collective.

Avec plaisir Youssef !! Ton heure sera la nôtre.



- En savoir plus sur Maghreb pluriel avec son site web.




Le lendemain soir, nous sommes dans la chaumière de Habib Hsasna, un jeune agriculteur de Daakila impliqué dans Maghreb pluriel, qui nous héberge pour une nuit en compagnie de quelques uns de ses amis et de Youssef. Nous avons la soirée pour faire connaissance, rêver d’un autre monde et pour s’écouter ronronner des airs traditionnels et alternatifs de Nass el Ghiwan. Autour d’un thé bien sûr, et Youssef, la guitare à la main.




Notes de la réunion du 10 avril 2004 au Centre culturel de Taroudannt

Participants : Maghreb Pluriel, Association sociale et culturelle de Taroudannt, Club Eduation ouvrière, A.C.E.C, Opéra des arts expressifs, ATTAC Taroudannt, Association nationale des diplômés chômeurs du Maroc, Déléguation Scoutisme Hassania Aït Taleb de Taroudannt, Association rodanaise de l’intégration scolaire (Handicap mental), ARIS aroudannt.


La rencontre a réuni 15 personnes impliquées dans des syndicats et des associations locales (Association marocaine des droits de l’homme notamment), une élue locale, des jeunes et des membres actifs de Maghreb pluriel. Youssef Azzam assura la traduction franco-arabe.

Introduction de Youssef Azzam
Traversées est d’abord entré en contact avec Maghreb pluriel qui a choisi d’organiser cette réunion avec l’idée d’appeler les associations impliquées en local, partis politiques et syndicats. Il rappelle l’ordre du jour :

- présenter l’Assemblée mondiale des citoyens et de quelques éléments sur les Forums sociaux,

- discuter autour de cette expérience

- voir dans quelles mesures il est possible d’organiser des projets.


Traversées remercie chaleureusement Maghreb pluriel, présente son projet et restitue l’Assemblée mondiale de citoyens (objectifs, méthodes et conclusions).

Echanges avec la salle

- C’est un grand plaisir de recevoir des gens comme vous qui se battent pour un autre monde. Notre souci, c’est la mondialisation. Il me semble que nous poursuivons tous le même but : un autre monde avec des conditions différentes de ce qui se passe aujourd’hui c’est à dire le triomphe du modèle capitaliste et les problèmes que ça génère à tous les niveaux. Cela touche tous les rouages de notre société. Mais comment lutter ? On ne sait pas comment lutter. En Europe c’est peut être plus simple. Mais nous on a pas d’appuis, il nous faut de l’information, des moyens, des gens, une organisation.


- Traversées
Il faut trouver des outils, des manières de travailler ensemble, de s’associer et cela devient une responsabilité pour nous tous. C’est avec le local qu’on fera une autre mondialisation. Le global ne se fait pas sans l’addition des expériences locales. C’est à cette échelle que le monde se fait mais il faut faire en sorte de relier le local au global désormais. Avec les logiques de réseaux par exemple. Nous pouvons aussi transférer et faire circuler les savoirs des uns, l’expérience des autres. Nous connaissons des outils pour cela. Quelles seraient vos idées ?


- Salle
C’est un travail colossal cette assemblée. Je crois que les contextes locaux sont importants. Valoriser le dialogue et les échanges c’est intéressant mais quel est le feed-back ? Toutes ces expériences, est-ce que ça va donner quelque chose ? Il y a pourtant tout ce qu’il faut : les droits de l’homme, les chartes etc... On ne peut pas supporter cette mondialisation ici car on a des fléaux en local. L’analphabétisation par exemple. Comment arriver à un changement ? Il faudrait un feed-back.


- Les défis dépassent de loin notre capacité actuelle. Toutes les structures organisationnelles qui existent depuis des années sont en train de dégénérer, et marchent avec le pouvoir. Mais depuis le déclin du communisme avec la chute du mur, nous sommes dans une phase de changement. On est parfois dans des impasses ou dans l’obscurité de la vision mais je crois que nous devons puiser notre énergie dans l’histoire et dans la rue. Les gens ont la capacité de relancer des dynamiques qu’on ne connaît pas encore et on peut les inciter à à se mettre en route en luttant d’abord contre leurs problèmes concrets. Comment faire converger toutes ces formes sociales ? Sans pourtant essayer de les dominer à l’avance, sans les orienter ? Il y a un problème de direction des luttes internationales et les forums sociaux et l’Assemblée mondiale que vous avez présentée essayent de faire converger ces forces. C’est parce que c’est utopique que c’est réaliste ! Effectivement c’est utopique mais c’est pour ça que marchera. Je pense qu’il y a quand même une petite étincelle.
Est-ce que la marche mondiale de la femme est en lien avec Traversées ou en lien avec cette assemblée ? Elles sont parties du local et vont vers l’international dans un parcours autour du monde.


- Traversées
Dans l’Alliance pour un monde responsable pluriel et solidaire, il y a un collectif de femmes : elles se sont dit « Ok, on participe à des marches et à des manifestations mais il faut aussi se poser d’autres questions sur la femme et sa place dans la société, ouvrir des réflexions et proposer des alternatives puis observer les changements. Il faut peut être s’ouvrir au transfert des expériences pour pouvoir aller plus loin. On a ici quelques exemples avec nous. En parcourant ces expériences, on peut peut-être trouver des réponses qui peuvent éclairer vos idées, vos tentatives... L’idée en amont est de travailler en boucle : l’action produit de l’expérience qui produit de la connaissance et qui à son tour aide l’action qui génère de l’expérience...etc Imaginez si tout le monde pouvait bénéficier de ce que connaît son voisin de palier ou son homologue d’un autre continent ?


- Salle
Comment peut-on agir pour associer plus largement le public ? Les gens qui travaille dans les associations ne sont pas forcément représentants de la société civile. Certains thèmes sont forts : le droit à la terre, le droit aux ressources, le développement de la culture, de la langue. Comment vivre avec, la développer, la transmettre ?


- Salle
Est-ce que vous sentez le poids que pourrait avoir le lien entre les différentes organisations paysannes ?


- Des expériences éclatent un peu partout mais il n’y a pas de lien : dans la campagne marocaine, la structure même empêche la communication. Travailler sur la paysannerie et sa structuration est un bon créneau.


- Je travaille avec toutes les femmes... et certaines situations sont graves... moi je travaille avec des femmes ouvrières... comment leur faire entendre leur droit à la défense contre l’exploitation... dans certains douars, vous ne trouvez que des femmes... les hommes ne sont pas là... les femmes et les enfants...


- Je travaille sur la condition de la femme dans les douars. Beaucoup de choses sont à faire sur tous les plans. Ce qui nous manque c’est un organisme qui nous guide pour essayer de changer les choses.


- Vous parliez de méthodes. Quelles sont ces méthodes ?

- Traversées
Il y a eu par exemple des initiatives d’organisation du débat public comme l’Assemblée mondiale mais à une autre échelle : les Etats généraux de l’écologie politique, le Forum catalan pour repenser la société, le Forum sur l’éducation en région Nord-Pas de Calais, l’assemblée de citoyens du Vénézuela. De ces initiatives se dégagent des méthodes et des outils transférables : encore une fois nous avons cela avec nous dans notre banque d’expériences. Nous les laisserons à disposition auprès de Youssef et de Hammid.


- Salle
Je m’interroge sur le pourquoi des forums sociaux et de l’assemblée mondiale des citoyens. Quelles sont les actions, quels sont les participants ? Je pense qu’il faut d’abord passer par la formation d’un vrai leader associatif, éviter de réunir, parler et ensuite tout oublier. Il faut concrétiser.


- Traversées
Le forum social amène des milliers de personnes, c’est bien qu’il y a un sens. Et il n’a de sens que parce que il y a des désirs exprimés en local. C’est un lieu d’échanges rassemblant des tas de gens travaillent à inventer quelque chose d’alternatif. La démarche de l’Alliance pour un monde responsable pluriel et solidaire et celle des forums sociaux sont différentes : l’Assemblée a été le point d’orgue des travaux menés par l’Alliance et l’occasion d’une vérification et d’une ouverture. Le forum social est arrivé juste après et c’est concret : c’est de l’organisation, des relations, du partage d’expériences, des confrontations.


- Salle
Ici la majorité des associations sont dominées par les partis politiques alors que dans la loi il est bien stipulé qu’on ne peut pas faire entrer les partis politiques.


- Traversées
C’est difficile de laisser tomber les passions, les envies de dominations. Ca fait partie de la réalité individuelle et donc collective. Il faut créer des outils pour se rendre compte et réguler cela, les mettre d’emblée sur la table en se disant : « comment allons-nous gérer ensemble l’exercice des responsabilités et du pouvoir dans les décisions et les relations entre les personnes ? » . Il n’y a pas qu’une affaire de parti politique.

Taroudannt, le 15 avril 2004






Mots-clés

Aire géo-culturelle: Afrique du Nord - Maghreb
Catégorie d’acteur: Leader social - Organisation de la société civile
Domaine d’action: Démocratie - citoyenneté - Gouvernance - politique
Itinéraire de vie: Décalage ressenti avec les réalités - Désir d’échange et de partage - Engagement et volonté - Espérance dans un avenir meilleur - Prise de responsabilité - Refus d’une situation d’impuissance
Méthode d’action: Construction d’une parole - lobbying - Mobilisation des acteurs et des énergies - Production collective de propositions
Mutation sociale: 1 Faire jouer à la culture un rôle dynamique - 1 Promouvoir des médias libres, au service de la compréhension du monde, du contrôle démocratique et de l’action citoyenne - 2 Promouvoir un développement territorial durable - 2 Promouvoir une société plus juste, plus démocratique et plus pacifique - 3 Développer la citoyenneté active - 3 Rééquilibrer les mécanismes de la gouvernance pour protéger les droits et les intérêts des personnes, des groupes et des pays les plus faibles - 3 Réformer la gouvernance locale : promouvoir les principes communs de gouvernance au niveau local - 3 Réformer les États et les politiques publiques : promouvoir les principes communs de gouvernance au niveau national - 3 Renforcer la capacité des sociétés à se projeter dans le long terme - 3 Définir et promouvoir à tous les niveaux des principes communs pour une gouvernance légitime, démocratique, efficace du local au global
Traversées - http://www.traversees.org
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