Léo et son monde - Acte II
Je suis allongé. Il fait noir. Il y a quelques minutes, l’appel du muezzin pour la prière du matin m’a presque réveillé. Dans un demi-sommeil, dans cet espace-temps bizarre où les rêves et la réalité se confondent, j’écoute Enèris me parler tendrement du monde qu’elle entrevoit au sortir de l’amour.
Ma tête est sur son ventre chaud, à l’exact endroit où une sirène embrasse de ses bras la Terre, tatouée en lieu et place de son nombril. Ses mains s’amusent à parcourir les vallées et à caresser les collines de mon visage. Elle chuchote. Je rêve.
Je rêve d’une prairie immense perdue au milieu des montagnes.
Une prairie couverte de fleurs, des fleurs sauvages, multicolores : des marguerites pour s’aimer, un peu beaucoup, à la folie, passionnément,..., évidemment ; mais aussi des coquelicots, des jonquilles, des gentianes, des magnolias, des petites roses et des boutons d’or pour faire jaunir le cou des enfants. Vu du ciel, j’imagine qu’elle s’étale dans un grand « U », un fer à cheval marron tacheté de blanc dessiné par les montagnes environnantes et ouvert à perte de vue vers l’est et le lever du soleil. J’adore les levers de soleil. J’adore les matins. Ils sont synonymes de renouveau, ils sont le changement, ils portent l’espérance, le possible.
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Buenos Aires - Argentine, le 24 fevrier 2006.