Ecouter sa musique et danser... maintenant
Elle aime ces moments où les corps prennent possession du monde. Ca se passe de commentaires. Nul besoin de s’exprimer autrement. Elle aime libérer son corps de tout ce qui lui pèse. Elle aime qu’il parle et qu’il dise quelque chose. Elle pense qu’elle va peut-être y retourner, retourner danser. Juste pour quelques secondes. Mais son bras lui demande de continuer a frôler le sien, c’est si doux. Elle aimerait être ailleurs finalement, laisser son corps s’exprimer un peu plus. Mais c’est sûrement trop tôt. Peut-être notre prochaine rencontre. Alors ils regardent les corps, leurs peaux s’électrisant encore un peu plus.
Maintenant ils sont sur la Plaza Dorrego, devant la milonga sur laquelle à longueur de dimanche, jeunes et vieux, danseurs et amateurs, touristes et porteños viennent échanger quelques pas. A nouveau des corps, de la sensualité. A nouveau des corps qui virevoltent, des sourires qui étincellent. Et des regards graves, aussi.
Nous sommes ce que la musique fait de nous, dit-elle.
Pour lire la suite (pdf - 180ko) et danser !
A tous les amateurs d’histoires courtes, je conseille vivement de se laisser bercer par les rythmes des valses des pistes 3, 4 et 5 de la bande originale du film « Amélie Poulain ». Malheureusement, s’agissant d’une copie de CD (les argentins ne connaissant pas encore les joies du débat sur les droits d’auteur), nous ne pouvons pas vous indiquer les noms des dits morceaux pour que vous puissiez à votre tour les échanger avec vos amis (si vous voyez ce que je veux dire !). En tout cas, sachez que ce sont ces rythmes qui ont facilités la rédaction de cette histoire.
A tous les amateurs de tango, et les amoureux d’Astor Piazolla.
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