Régler ses comptes
- Un, deux, trois... one, two, three... adyn, tva, tré quand tu entres chez les russes... un peu de ein, zwei, drei quand tu as compris que les allemands ont colonisé la Turquie... puis tu reviens sur one, two, three parce que tout le monde comprend. Ensuite, tu essaies le turc et bir, ikié, ûch. T’as pas d’autres choix, la Turquie c’est quand même plus de 2000 kilomètres de long en large, alors faut bien réussir à dire des trucs. Et puis les turcs ils sont tellement sympas. En plus, au début, tu le sais pas, mais ça t’ouvre aussi la discute pour le Turkménistan, l’Ouzbékistan et le Kirghizstan. Et aussi un bout de la Chine à l’ouest, mais là je sais pas, je connais pas cette partie. Comment ça s’appelle déjà les pays où on parle la même langue, les pays où on parle le turc ? Pas tout à fait le même mais presque ? Merde ! Ca s’appelle comment ?
Turcophones. Des pays turcophones.
Ah ouais ! C’est ça. C’est des pays turcophones. Ca c’est cool, tu te crèves le cul à apprendre, enfin assez pour pas te faire baiser, quelques mots d’une langue et tu l’utilises pour toute une région. Ca c’est cool. Tu peux parler le turc et un turc qui ressemble depuis Istanbul, même un peu avant, jusqu’à la Chine. Attends, c’est un bout ! Y’a même un bout de Kazakhstan où tu peux encore parler le turc. Mais ça, c’est pour quand tu fais le grand tour par la Mongolie pour redescendre sur le Chine. Ca, c’est le grand tour. Et puis là faut parler le russe, y’a pas le choix. Kazakhstan, Russie, Mongolie aussi, ça parle le russe. Ca fait des bornes, t’as pas le choix. Et puis le russe, ça te sert aussi dès que tu arrives au Turkménistan. Turkménistan, Ouzbékistan, Kirghizstan un peu. Ca parle le russe. Ca faisait partie du même pays tout ça avant. C’était communiste et compagnie. Les russes y rigolaient pas avec la langue officielle. Les tadjiks aussi y parlent du russe, même les afghans, mais en Afghanistan avec le russe fait faire gaffe. De toutes façons, tu sais, dans ces pays-là faut faire gaffe. On te baise pour un rien parce que tu es étranger, c’est comme ça. Enfin ! Tout ça, ça parle du russe. Comment tu dis que ça s’appelle déjà ?
Russophones, des pays russophones.
Pour connaitre la suite (pdf - 325ko), et voir Léo régler ses comptes !
En savoir plus sur la fin du petrole avec :
Ekopedia encyclopédie pratique traitant des techniques alternatives de vie ;
Le monde diplomatique de janvier 2005 ;
James Howard Kunstler, La fin du petrole - le vrai defi du XXI siecle aux editions Plon ;
End of Suburbia : Oil Depletion and the Collapse of the American Dream, un film de Gregory Greene, dans lequel le reve americain est reexamine a travers la penurie de carburants fossiles.
National Geographic Magazine qui consacre un dossier special a la fin de l’approvisionnement en carburant bon marche : The end of cheap oil ;
En savoir un peu plus sur les stratégies internationales des groupes de grande distribution a travers l’exemple du géant Wal-Mart :
Wal-Mart a l’assaut du monde ;
The high cost of low price, un film de Robert Greenwald produit par Brave new film.
Mais aussi et surtout via le film de Mark Achbar, Jennifer Abbott et Joel Bakan, The corporation.
Et finalement pour commencer a changer les choses :
le Forum social mondial ;
et aussi l’Alliance pour un monde responsable pluriel et solidaire et quelques informations sur la Charte des responsabilites humaines ;
et enfin, le projet « objectif civique 2007 »
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