La Turquie en visages
Voici les visages de Sölge, Gorkan, Nurcan, Yusuf, Anafi, Emel, Duyau, Melisa, Kordas, Ceran, Irmak et de bien d’autres adorables âmes, pardon d’avoir oublié vos prénoms, rencontrées en pays ottoman. La tournée est encourageante : nous ne nous souvenons d’aucune personne qui n’ait pas dessiné un large sourire en voyant débarquer nos engins et nos bouilles enfarinées. Merci à vous tous !
Askale, le 29.06.05
Sölge, comme c’est le cas de beaucoup de ses jeunes compatriotes, tient le comptoir de la boutique familiale installé sur les bords d’une nationale qui relie deux grandes villes. Un métier estival qu’elle exerce avec beaucoup d’aisance et avec l’appui de ses petites soeurs.
Près de Fethiye, le 28.05.05
Une équipe de jeunes gaillards a surgi tout d’un coup au sommet de la butte derrière laquelle nous avions planté la tente. Approche tâtonnante et timide, inventaire des noms de joueurs des équipes de football française et turques, un petit cadeau réciproque et puis hop la nuit arrive...
Karapinar, le 14.06.05
Il nous avait vu arriver à 300 m de là et il était arrivé à fond les manettes avec son bicloune coloré. Avec ses camarades, il nous avait accompagné fièrement jusqu’à la sortie du village puis s’étaient arrêtés en nous faisant des signes de la main. Gûle Güle Gorkan !
Karapinar, le 14.06.05
Le pote de Gorkan et son bi-cross coloré.
Mut, le 11.06.05
Cette jeune bergère quitte un court ses doux agneaux et se renseigne auprès des gens réunis dans une station service. Elle est très très surprise de nous voir grimpés ainsi sur deux vélos.
Manavgat, le 04.06.05
Une famille croisée sur la route côtière de Manavgat.
Manavgat, le 04.06.05
Ces deux frangines de la même famille ont tenu à nous offrir un petit présent : un canard en plâtre !
Sultanhani, le 15.06.05
Quand on prend de l’altitude, la vie et les les visages sont plus rudes mais toujours aussi curieux.
Finike, le 31.05.05
My name is Ceran. I am fifteen. And you ?. Dans les campagnes, beaucoup de jeunes femmes à partir de l’adolescence, portent un foulard coloré par respect pour leur appartenance religieuse.
Entre Altinyayla et Kangal, le 22.06.05
Et oui, je suis berger. Vous pouvez dormir dans ce champ. Aucun problème ! Demain je vous apporterai du pain et du yoghourt.
Köycegiz, le 27.05.05
Je vous ai vu arriver tout à l’heure sur la route, alors j’ai fait demi tour. D’où venez-vous ?
Entre Kas et Finike, le 30.05.05
Un couple en noces de printemps, ou un frère et une soeur ? Impossible à savoir...
Mut, le 12.06.05
L’ancienne génération de la ville. En buvant le thé, le vieil homme explique en allemand qu’il a travaillé à Münich une dizaine d’années.
Karaman, le 12.06.05
Très difficile de se comprendre avec les anciennes générations. Mais les jeunes sont là pour faire le trait d’union, n’est-ce pas Emel ?
Karasar gecedi (col de Karasar - 1950 m), le 23.06.05
La famille se tient et fait vivre les gens en communauté. Les jeunes avec les plus vieux et les vieux avec les plus jeunes. Le lien familial est une valeur et une base fondamentale de la société turque.
Karaman, le 12.06.05
Voici Emel, la petite-fille de la dame située deux "étages" au-dessus.
Ankara, le 10.07.05
Ceran prépare une thèse universitaire sur la naissance du mouvement féminin en Turquie.
Ankara, le 11.07.05
Nurcan, 37 ans, femme moderne, pleine d’énergie et de générosité et c’est encore peu dire, vit en périphérie d’Ankara et travaille à l’hôpital de la capitale.
Karasar gecedi (col de Karasar - 1950 m), le 23.06.05
Duyau et sa mère dans les hauteurs de la Turquie centrale.
Göcek, le 27.05.05
Deux charmantes demoiselles, serveuses dans un bar de la station balnéaire de Göcek, où l’on peut prendre une petite mousse les pieds dans l’eau.
quartier d’Ulus - Ankara , le 13.07.05
Hos geldiniz ! Mon nom est Kordas. Bienvenue au Santral otel d’Ankara.
Karapinar, le 15.06.05
Petit métier peut-être, mais ce réparateur nous a accompagné pour trouver un marché, un téléphone et un cybercafé dans la ville. Sans oublier d’offrir un thé bien sûr...
Sarkisla, le 21.06.05
Merhaba ! Je vous emmène ?
Karasar gecedi (col de Karasar - 1950 m), le 23.06.05
Sur les places, devant les maisons, dans les cafés, les hommes en particulier se rassemblent et discutent à n’en plus finir.
Kemah, le 25.06.05
Yusuf, mi-turc, mi-kurde, chanteur, danseur, ami et accessoirement couleur de béton hors pair...
Kemah, le 25.06.05
comme son camarade Anafi...
Kemah, le 25.06.05
et son autre camarade de chantier.
Kepez, le 14.06.05
De gauche à droite : Ali, Dursun, Ummahani, Umut, Saver et Cehan.
Ankara, le 10.07.05
Irmak. Tu crois, toi, qu’on peut changer le monde ? Moi oui !
Cayiralan - Altinyalya, le 20.06.05
Une joyeuse équipe de bûcheron en train de débiter du peuplier.
route Erzincan - Erzurum, le 29.06.05
Ouvrier du bitume et du terrassement juste après la pause déjeuner auquel on était bien sûr convié.
route Erzincan - Erzurum, le 29.06.05
A part quand ils ont les deux mains rivées sur les manettes des verrins hydrauliques, il n’y en a pas un, parmi ces techniciens de la route et du caillou, qui n’ait pas salué généreusement notre convoi. Merci à vous tous !