Mahamane Souleymane Cisse dit « le Che »
« Mon parcours se confond avec celui des enfants d’Afrique nés, soit peu avant, soit peu après, les indépendances. »
C’est ainsi que Mahamane Souleymane Cisse débute son auto-biographie en avant-propos de son mémoire de certificat de spécialisation qu’il a soutenu à l’Institut Universitaire d’Etudes du Développement en 2002. « Militer » se lit à deux reprises dans ces cinq premières lignes et le mot est plus que sous-entendu lorsque l’on discute avec le personnage. Cela n’est pas un hasard. Son histoire l’a fait - on l’a d’ailleurs surnommé « le Che » - et il a fait son histoire. Mahamane, dit le Che, a grandi avec des militants, rencontré un lot manifeste d’injustices sur sa route, et tente à présent d’inventer des alternatives sociales et politiques à coup d’idées, d’associations en tout genre, d’engagement, et bien sûr à coup d’espoir et de joie d’être à plusieurs et de partager sa quête de progrès collectif. Il milite pour les droits de l’homme et des peuples et défend une vision du développement qui puisse donner à chacun la possibilité de devenir auteur de son destin individuel et collectif. Avec le groupe de presse nigérien Alternative qui se veut citoyen et indépendant, il a fortement participé au lancement du premier forum social nigérien en février 2004 et aux Rencontres de Niamey (voir les liens en bas de page). Le texte qui suit est extrait de l’avant-propos de son mémoire d’étude intitulé « Pratiques esclavagistes en Afrique, quelle implication sur le développement social ? Le cas du niger ». Mahamane, de lui- même, retrace son propre parcours.
« Il s’agit de cette période charnière et tumultueuse pendant laquelle l’Afrique était devenue un vaste chantier. Venant du Soudan français (actuelle République du Mali), mon père fut parmi les premiers ouvriers et auxiliaires de l’Entreprise Pierre Vidal, une grande entreprise française qui allait construire des châteaux d’eau, des écoles, des puits, les premiers édifices publics et des ponts et chaussées au Niger. Mes deux parents avaient fréquenté l’école jusqu’au niveau du certificat d’Etudes Indigènes. Si ma mère est une infirmière que la politique n’intéressait pas à l’époque, mon père, par contre, était militant du Sawaba. Dans ce parti progressiste, il avait voté Non en 1958 à la Communauté française. S’il n’était pas journaliste, il lisait à l’époque « Bingo »,un journal destiné aux lecteurs africains. Après ce « Non » cinglant au Général De Gaulle, plusieurs militants du Sawaba au Niger allaient connaître l’exil, la prison ou la mort. C’est dans cette atmosphère délétère faite de suspicion et de répression, que je fus envoyé à Bamako chez ma tante Adrienne Touré,
première femme journaliste au Mali. Issue du lycée Terrassons de Fougère de Dakar, ma tante qui m’a inscrit à l’école fondamentale de N’Tomikorobougou a été formée à Moscou grâce à la coopération scellée entre les autorités de la première République socialiste et révolutionnaire du Mali et l’ex-URSS. Elle était militante des droits de la femme et de l’enfant. Elle m’a donné le goût de lire. Et l’éducation qu’elle m’a prodiguée allait influencer ma vie plus tard en me portant vers la littérature : la série des Rougon- Marquart d’Emile Zola, les Oeuvres de Stendal, d’André Malraux, de Voltaire mais aussi la Longue Marche de Mao Tsé Toung, Le socialisme et l’homme à Cuba et quelques œuvres militaires d’Ernesto Ché Guévara.
En 1979, j’ai quitté le Mali pour aller rejoindre mon père à Agadez, le dernier poste qu’il occupa jusqu’à la retraite. Là, mon retour chez mes parents ne fut qu’une courte halte, car je devais aller encore plus loin, à soixante douze kilomètres dans la vallée de l’Aïr pour poursuivre ma scolarité. Tchirozérine, car tel est le nom cette localité située dans une oasis montagneuse où ne pousse que "l’Herbe à chameau", des épineux, quelques palmiers dattiers et des rôniers. La route qui y mène était à l’époque impraticable. Inscrit à l’école catholique, j’ai connu la vie à l’internat avec des enfants qui, comme moi, n’avaient d’autres choix que d’être là, dans cet univers déshérité. L’éducation était rude. Il n’y avait pas d’électricité car c’était bien avant l’exploitation du charbon découvert dans la zone de Anou Ararène. Il fallait apprendre les leçons chaque jour avant la nuit. A base de sorgho rouge, l’alimentation n’était pas variée. Elle était la même pour tous pendant toute l’année académique. Provenant de l’aide américaine, ces sacs de céréales dont l’école nous nourrissait portaient un Logo (poignées de mains, symbole de l’USAID) qui rappelle les tristes séances de distribution de vivres aux éprouvés de la sécheresse et de la famine. Malgré la qualité dérisoire de l’alimentation dans cette école, elle était au moins assurée régulièrement. Ce qui n’était pas évident pour la population disséminée dans les campements et les vallées alentours. Ici et là, la vie obéit à l’obstination d’un climat ingrat, impitoyable... Et pourtant, elle n’empêchait pas les hommes et les femmes de partager les rares et maigres ressources, de sympathiser et de se réjouir par moment dans cette misère ambiante. Certaines nuits, l’écho du Tambour touareg, le Tindey, transporté à travers la vallée, nous parvenait. Il n’y avait qu’un dispensaire ouvert par la mission catholique dans cette région où les piqûres de scorpions de sable étaient fréquentes et fatales. Je me rappelle encore du décès de la fille de Michel, un ouvrier à l’entreprise Navalon. Dardée par un scorpion, elle décéda sous le regard impuissant de l’infirmière et de ses pauvres parents. Il n’y avait pas d’ambulance pour l’évacuer sur l’hôpital d’Agadez.
A travers cette vie scolaire en zone nomade, désertique, j’ai partagé plus de peine que de joie tant avec mes condisciples qu’avec les populations rurales. Ce fut l’une des rares expériences qui font apprécier la vie sans artifices et sans euphémisme. J’ai témoigné de leur misère qui était aussi la mienne. J’ai témoigné de l’injustice entre la ville que je connaissais déjà et ce milieu rural totalement déshérité. J’ai su ce que c’est le manque d’eau, de vivres et de médicaments : le désespoir. Ce sont là des moments qui m’ont profondément marqués. L’espoir visitera - t- il un jour ce coin perdu ? Cet espoir viendrait - il de l’exploitation du charbon récemment découvert dans le sous - sol de la région ? Douze ans plus tard, il m’a semblé avoir trouvé la réponse à cette troublante question à travers la naissance d’une guérilla dans la région et bien au-delà. La pauvreté combinée à la frustration des populations sous l’oppression des régimes militaires a crée une situation explosive. Ce soulèvement connu sous la dénomination de « rébellion touareg », de par son ampleur et sa durée, a traversé les frontières. Parmi les nombreux jeunes gens qui avaient pris les armes, figurent certains de mes condisciples dont mon voisin de table Mohamed Akotey, commandant du Front de Libération du Témoust. A l’instar de ce dernier, de nombreux jeunes avaient déserté l’université pour prendre le maquis. A défaut de prendre la Kalachinikov (AK 47), ces années ne furent pas moins pour moi des années de lutte à l’université à travers l’¨ Union des Scolaires Nigériens ¨ . Cette organisation estudiantine dont nous avions hérité le passé de lutte avait dégagé une ligne anti-impérialiste et une option pour le panafricanisme dès juillet 1961, date de sa création. L’union des scolaires nigériens ¨ renfermait plusieurs courants progressistes : des maoïstes, des guevaristes ,des panafricanistes proches d’Amilcar Cabral, Kwamé N’krumah ou de Cheick Anta Diop. En luttant aux côtés des travailleurs, et des paysans contre les programmes d’ajustement structurel et les privatisations, ce mouvement a connu des répressions sauvages et enregistrées des morts :Amadou Boubacar en 1983, Issaka Kainé, Mamane Saguirou, Alio Nahancthi assassinés sur le pont Kennedy devenu depuis le 9 février 1990, le pont des martyrs. L’assassinat de Tahirou Harouna. La mort tragique de ce dernier, suite à un affrontement qui nous a opposés aux éléments de la police m’a prouvé la nature réelle de nos gouvernants. A la base du mouvement pacifique maté ainsi dans le sang, il y avait la dégradation de nos conditions de vie et de travail. Six mois durant, nous n’avions pas perçu nos bourses. Mais, prêts à tout pour se maintenir au pouvoir, les autorités politiques ont déployé la police anti-émeutes autour du campus. Atteint par un tir tendu de grenade lacrymogène à la tête, Tahirou Harouna s’écroula. Il saignait beaucoup quand je l’ai pris, aidé par un camarade. Dans notre tentative de l’évacuer vers l’Hôpital de Niamey, un cordon de police s’interposa pour empêcher le véhicule qui nous transportait de continuer sa route. Après l’avoir immobilisé, ils nous ont roués de coups de matraques. Le blessé n’a pas été épargné par la furie de ces hommes déchaînés. Il aura fallu que le chauffeur pris de peur se dégageât de cette « meute », en démarrant en trombe. J’étais resté à l’hôpital de Niamey de dix sept heures - l’heure de l’admission de notre camarade au bloc opératoire- jusqu’à l’instant où un infirmier était venu m’annoncer son décès. Il était cinq heures dix du matin. Tahirou Harouna s’est accroché à la vie plus de treize heures de temps après avoir reçu le tir en pleine tête. Les médecins et les chirurgiens ont bien tenté l’impossible pour sauver cet étudiant inscrit en philosophie, mais comment survivre à un tir en pleine tête qui cache mal l’intention de donner la mort ? Comment se réveiller après avoir été si sauvagement agressé ? Succombant à sa blessure, Tahirou Harouna s’est éteint au bout du petit matin . C’était le 10 mars 1994. L’image de ce camarade mort en revendiquant son droit me poursuit toujours. Il a accompli jusqu’au sacrifice suprême son devoir de militant en répondant au mot d’ordre que nous avions lancé aux autorités. Aussi, à partir de cet instant, nous n’avons pas le droit d’abdiquer le combat légitime contre des dirigeants politiques qui affament et qui tuent la jeunesse. A cette jeunesse ils n’offrent désormais qu’un seul choix : se soumettre aux mesures impopulaires de la Banque Mondiale ou subir le triste sort qu’ils ont réservé à Tahirou Harouna. Deux semaines plus tard, le tribunal de première instance de Niamey à la solde du pouvoir en place n’a pas hésité à convoquer le secrétaire général du mouvement Abdramane Ousmane et moi-même pour assassinat. Or la grenade lacrymogène qui avait défoncé le crâne de notre camarade a été tirée par un agent des forces de maintien de l’ordre. Ainsi donc, j’ai obtenu la preuve de la dépendance de la justice vis à vis du pouvoir politique. L’affaire traîna deux ans durant. Deux ans de torture morale. Deux années pour instruire un dossier vide, du moins en ce qui nous concerne. N’eut été le coup d’état militaire intervenu en 1996 qui a bloqué les autorités de cette époque dans leur dérive, elles nous auraient envoyé croupir en prison pour un crime que nous n’avions pas commis. A travers cet événement révoltant, j’ai retenu une leçon : la poursuite de la lutte est la seule condition de notre survie. Alors, dans notre organisation qui a toujours soutenu les luttes des peuples opprimés, ma position s’est radicalisée.
J’ai milité de la base au sommet. Je suis arrivé ainsi à exercer deux mandats électifs (1992-1993/1993-1994) au poste de secrétaire chargé de la presse du comité exécutif de l’Union des étudiants nigériens à l’université de Niamey, section de l’USN. En 1990, alliés de l’Union des syndicats des travailleurs du Niger, nos luttes ont porté leurs fruits avec la convocation des états généraux de la République (Conférence Nationale Souveraine) et la chute de la deuxième République. Il convient de noter que ce régime comptait dans ses rangs les bourreaux de nos camarades assassinés. J’ai participé aux états généraux de la République, parmi les mille deux cent quatre délégués nationaux ayant fait le bilan de la gestion politique et économique du pays depuis 1960. Décidés de vider l’université de ce qu’ils ont appelé à l’époque « sa vermine », les autorités en ont radié les leaders syndicalistes. J’étais en année de licence en lettres modernes. Ainsi, je me suis retrouvé dans la presse privée indépendante née à la faveur de la démocratisation du Niger. C’est par cette voie que nous avions crée une alternative pour que le flambeau allumé ne s’éteigne pas. Tous les collègues de travail avec lesquels nous animons le journal « Alternative » ont milité à l’Université. Nous nous sommes formés au métier de journalisme sans passer par les écoles de formation en la matière. Mon passé récent de secrétaire chargé de la presse du comité exécutif de l’Union des étudiants m’a été utile. Je me suis exercé au métier de journaliste pour lequel j’avais une passion depuis l’enfance, en écrivant des tracts contre les gouvernements fantoches et injustes qui se sont succédés au Niger. Je suis devenu un journaliste- reporter à la rédaction du Journal « Alternative », travaillant sur les questions de justice sociale, de droits de l’homme et de libertés fondamentales. J’ai publié de nombreux articles pour dénoncer le triste sort fait aux paysans aux travailleurs, aux élèves et étudiants, aux femmes et aux enfants. Je suis membre de la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales depuis octobre 1999, élu par l’union des journalistes du secteur privé. J’ai prêté serment devant la cour d’Etat le 19 novembre 1999 avant de prendre fonction avec un mandat de quatre ans. A ce titre, j’ai représenté le Niger en septembre 2001 à la Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance à Durban. Ma participation à ce grand forum et à bien d’autres dont la cinquième Conférence internationale pour la défense des normes de l’Organisation internationale du travail et la Conférence internationale contre le travail des enfants tenue à l’Université ouvrière de Genève en juin 1998, m’a permis de m’ouvrir aux autres organisations qui luttent pour un peu plus de justice dans le monde. En France, j’ai travaillé avec Handicap International et l’Association Survie dirigée par M. François Xavier Vershave auteur de La Françafrique, le plus long complot de la république. En Afrique de l’Ouest, j’ai travaillé avec le Mouvement burkinabé des droits de L’homme et des peuples. Cette organisation m’a permis de faire connaître mes écrits sur les pratiques esclavagistes au Niger à Anti-slavery International basé à Londres Au plan national, j’ai fait plusieurs reportages sur ce thème en tant que survivance d’une autre époque comme ce sera le cas dans le présent mémoire. Au sein de la Commission nationale des droits de l’homme du Niger, je suis le rapporteur de la commission chargée de l’élimination des discriminations ethniques, raciales, et religieuses. C’est en travaillant en tant que journaliste sur les pratiques esclavagistes que j’ai rencontré Ilguilas Weila, président de l’association Timidria, qui participait avec moi à de nombreux forums et débats consacrés au sujet de l’esclavage. Ceci nous a rapprochés l’un de l’autre, un an avant que nous ne devenions des collègues de travail dans la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Ce qui nous a encore rapprochés davantage, c’est l’attention particulière que le journal « Alternative » porte sur les violations des droits de l’homme en général. En effet, à la différence des autres journaux de la place, notre organe d’information a toujours réagi promptement aux événements relatifs à ce type de violation en envoyant un reporter sur le terrain. Connaissant l’impact des médias sur l’opinion en matière de dénonciation et d’éducation, l’Association Timidria s’est faite un allié de notre journal ainsi que du Réseau des journalistes pour les droits de l’homme au sein duquel nous sommes actifs. L’écho des articles publiés sur le plan national et international a encouragé la collaboration entre le journal Alternative et l’Association Timidria. Si pour cette association, la publication d’informations sur l’esclavage était utile, il était tout aussi utile pour le journal de détenir une source d’informations de première main sur ce sujet délicat. Employé à l’Agence nigérienne de presse, mon collaborateur Ilguilas Weila est un homme que rien ne prédisposait à la lutte contre l’esclavage. Né en 1957 dans le village de Wirihamiza, arrondissement de Tchintabaraden, localité nomade où les pratiques esclavagistes ont toujours cours, il a suivi un parcours scolaire normal de l’école primaire de son village jusqu’à son année de spécialisation à l’Agence France Presse, en passant par le Collège d’enseignement générale de Tahoua et l’Ecole de formation en télécommunication de Niamey. Appartenant à la tribu igorane, nobles touareg de teint noir qui vivent dans l’Azaouak, il m’a confié que : « Ni moi, ni les hommes de ma tribu n’ont un problème avec l’esclavage. Dans la grande famille des touareg, nous sommes des nobles. Cependant la question de l’esclavage m’intéresse. Cela s’explique pour deux raisons principales. La première, c’est que je suis un touareg Igorane. Mon teint est naturellement noir. Dans le milieu où je suis né, il y a beaucoup de touareg de peau claire, qui nous méprisent. La deuxième, il y a une idée très répandue depuis la colonisation française selon laquelle un touareg ne peut être qu’un « homme bleu » , un seigneur du désert, guerrier redoutable, supérieur aux touareg noirs et même aux autres tribus noires. Ce cliché rassemble tous les touareg de peau noire sous la dénomination péjorative de « Bella ». Ce concept péjoratif veut dire aussi l’esclave. Les implications de ce concept péjoratif se mesurent dans les regards et dans les blessures psychologiques, et morales des victimes à qui on l’adresse.
Je me sens proche de tous ces hommes victimes de la couleur de leur peau. Aussi je comprends la douleur de ceux qui sont en train d’être exploités à cause de l’esclavage Je partage leur douleur et leur peine face au mépris et à la discrimination qui y est liée. Nous avions crée l’association de défense des droits de l’homme Timidria pour essayer de mettre fin à ces délits de faciès et à toutes ces violations de droits de l’homme qui en découlent. L’association est née le 01 Mai 1991 et a été reconnue par arrêté numéro 159/DAPJ du 03 décembre1991. ». Ma responsabilité en tant que rapporteur de la commission chargée de l’élimination des discriminations ethniques, raciales et religieuses, m’a permis de travailler pour l’élaboration du projet de code pénal qui prévoit dix à trente ans de prison et d’une lourde amende contre toute personne coupable ou complice de pratiques esclavagistes. Le thème de l’esclavage a pendant plusieurs années constitué pour moi une préoccupation majeure. Après la publication de plusieurs articles de presse, je me suis engagé sur le terrain en combinant écrits et activités militantes à travers des réseaux nationaux et internationaux. Les maigres acquis enregistrés jusqu’à aujourd’hui constituent une raison supplémentaire pour moi d’aller plus loin en échangeant, en conceptualisant et en capitalisant mes expériences. Le présent travail à l’Institut Universitaire d’Etudes du développement, s’inscrit dans cette optique. Puisse le programme ainsi tracé, permettre à l’opinion publique et la communauté des chercheurs, d’aller au-delà de l’indignation et du dégoût qui ont toujours caractérisés notre lectorat, après la lecture de nos articles de presse au sujet de l’esclavage. Mieux qu’un état d’âme, nous misons cette fois-ci sur des actions concrètes qui visent l’abolition des pratiques esclavagistes ».
Quelques compléments :
le site web d’Alternative
le site web des Rencontres de Niamey
Mots-clés
Aire géo-culturelle: Afrique de l’OuestCatégorie d’acteur: Média, journaliste et éditeur
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